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Top compagnies 250 : L’attente du rebond

  • Publiéjuillet 24, 2017

Sasol se maintient

Sasol conserve la cinquième position. Sa capitalisa­tion boursière a progressé depuis l’an dernier, passant de 19 à 20 milliards de dollars. La société a réalisé de bonnes performances, surtout à côté de ses concurrents du secteur pétrolier et gazier.

Le groupe Vodacom, d’Afrique du Sud, au septième rang aujourd’hui, a gagné une place. À 18 milliards $, sa valeur s’est accrue de 2 milliards depuis 2016. La société avait bondi du 12e rang au huitième rang l’an dernier.

Davantage de croissance est attendue après l’acquisition d’une part de 35 % dans l’opérateur kényan Safaricom pour 2,3 milliards euros. Maroc Telecom se hisse du 12e au 10e rang, sa valeur ayant augmenté de 10 milliards $ à 12 milliards $.

Néanmoins, ses résultats financiers plus récents révèlent un tableau plus nuancé. Au premier trimestre 2017, son résultat net a progressé de 8,7 % pour s’établir à 1,5 milliard Dh (137 millions d’euros), hors éléments exceptionnels. Le groupe maintient ses objectifs d’une stabilité du chiffre d’affaires et du résultat opérationnel (Ebitda) pour l’ensemble de l’année.

Répartition géographique

Selon les régions du continent, la valeur des plus grandes entreprises évolue très différemment. C’est la représenta­tion des entreprises ouest-africaines qui a le plus décliné dans notre Top 250. Elles affichent une valeur globale de 38 milliards $, contre 54 milliards $ en 2016.

Les trois écono­mies les plus dynamiques de la région – le Nigeria, le Ghana et la Côte d’Ivoire – ont enregistré des reculs importants. Les entreprises nigérianes en particulier ont été durement touchées par la dévaluation du naira par rapport au dollar.

L’Afrique du Nord est la seule région où la valeur globale des sociétés a augmenté dans notre tableau. Celle-ci se situe à 88 milliards $, soit 4 milliards $ de plus que l’an dernier. Mais cette hausse est largement le résultat d’un rebond partiel suite au déclin lié aux incerti­tudes politiques et aux conflits dans la région.

L’Égypte a retrouvé une certaine stabilité qu’elle n’avait plus connue depuis le «Printemps arabe», mais les faiblesses de l’éco­nomie et des tensions politiques persistent. La Libye demeure un pays divisé, en proie à des conflits ; en raison de la nature de son économie avant la guerre, le pays n’a jamais été présent dans notre palma­rès.

Les entreprises marocaines continuent de dominer le classement d’Afrique du Nord, les sociétés égyptiennes occupant les autres places du tableau régional. La part plus faible des entreprises sud-africaines a réduit la valeur des sociétés d’Afrique australe dans notre Top 250, qui est passée de 603 à 586 milliards $ cette année mais, compte tenu des fusions, acquisitions et radiations sur la Bourse de Johannesbourg, il est surprenant que le recul n’ait pas été plus important.

Toutefois, les répercussions de l’insta­bilité politique et économique actuelle en Afrique du Sud pourraient conduire à de nouvelles baisses dans notre clas­sement 2018. En revanche, la part des entreprises situées dans d’autres pays d’Afrique australe a progressé, avec une augmentation importante de la valeur de sociétés à Maurice, en Namibie et au Zimbabwe.

L’élément le plus surprenant est peut-être le déclin de la part des entreprises d’Afrique de l’Est dans notre classement. La région a peu souffert de la chute des prix des matières premières : le Kenya, la Tanzanie et le Rwanda affichent une forte croissance économique.

Néanmoins, la valeur globale des sociétés est-africaines a légèrement diminué, passant de 21 à 19 milliards $ cette année. Les marchés ont subi une certaine défiance vis-à-vis des sociétés subsahariennes en général, et de l’incapacité des investisseurs à faire la diffé­rence entre les diverses économies du continent.

Écrit par
African Business french

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