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Jean-Philippe Prosper et l’Afrique

Jean-Philippe Prosper et l’Afrique
  • Publiéoctobre 10, 2014

Vice-président de l’IFC, Jean-Philippe Prosper salue les progrès réalisés par les pays africains et l’amélioration du climat des affaires depuis dix ans. Cependant, du chemin reste à faire, notamment pour lutter contre la corruption et réduire les inégalités. 

Comment évolue l’environnement des affaires en Afrique subsaharienne ?

Selon le rapport annuel Doing Business, les pays africains continuent en majorité à se positionner au bas du classement, mais ce qu’il faut retenir, c’est la tendance, la progression : il y a une amélioration sensible dans ce classement. Certes, les pays africains continuent en majorité d’être les pays où le climat des affaires est froid. L’amélioration est perceptible au niveau des politiques macroéconomiques : on relève moins de déficits, la gestion est un peu plus saine. En parallèle, l’investissement étranger a considérablement augmenté à l’échelle de tout le continent. Par ailleurs, au niveau de la facilité à faire des affaires, l’amélioration est nette. L’un des meilleurs exemples à cet égard est un pays pour lequel nous avons beaucoup travaillé : le Rwanda. 

Le Rwanda ! Comme modèle de transparence ?
De gouvernance en général, mais surtout en ce qui concerne le climat des aff aires. Dans le rapport Doing Business  le Rwanda était classé 32è sur 189 pays. Le meilleur classement d’Afrique après Maurice. Il y a sept ans, il était à la 143e place ! La progression est spectaculaire. D’autres pays ont fait des progrès remarquables, à l’instar du Burundi qui a mis en oeuvre de nombreuses réformes.

Les pays anglophones sont-ils mieux classés que les francophones ?
Non, ceux qui se positionnent le mieux sont surtout les pays qui font partie de l’Ohada (Organisation pour l’harmonisation en Afrique du droit des affaires). C’est un système commun, lorsqu’il y a une réforme dans un
pays, les autres pays du système l’adoptent également. À ce propos, les pays membres ont engagé diverses réformes
l’an passé. La plupart sont en progrès et nous en sommes fi ers car nous avons beaucoup contribué à ce succès. Nous travaillons activement dans une quarantaine de pays, et les opportunités d’investissement ont suivi. Un exemple : en 2004, nous avons investi environ 140 millions $ en Afrique subsaharienne ; une décennie plus tard, le montant est de 5,3 milliards $ ! Une augmentation phénoménale ! Et ce parce qu’il y a davantage d’opportunités qui sont arrivées avec la croissance, elle-même engendrée grâce à une meilleure macroéconomie et à un climat plus propice. 

Écrit par
ade

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