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Charlotte Libog, fondatrice et coordinatrice d’Afrique Grenier du monde

  • Publiéjuin 19, 2017

Fondatrice de la plateforme Afrique Grenier du Monde en 2013, Charlotte Libog, spécialiste en e-business, travaille à promouvoir l’agro-industrie en Afrique subsaharienne, tout en commercialisant du moringa.

Par Christine Holzbauer

Toujours élégamment vêtue, ses longs cheveux nattés avec art… Rien chez cette mère de famille épanouie ne suggère qu’elle est, en fait, à l’aise aussi bien à la ville qu’à la campagne, du fait de sa passion pour l’agriculture.

La passion au service de l’agriculture

Pourtant, de son Cameroun natal où elle a grandi jusqu’au passage de son bac en France, complété par des études supérieures en gestion des entre­prises et en informatique à Créteil ESG Paris, cette fille d’administrateur civil dont la mère, comptable, travaillait à l’Institut Pasteur de Yaoundé, est d’abord une citadine.  

«C’est en rendant visite à mes grands-parents agriculteurs qui vivaient dans le village reculé de Nachtigal que j’ai pris le goût de cultiver. Mais chez moi, on m’a toujours dit que c’était trop dur de travailler dans les champs et qu’il valait mieux être dans un bureau», se souvient-elle.

Diplômé d’un troisième cycle en e-business, elle est d’abord employée chez Microsoft à la gestion des plateformes dédiées aux PME. Sa mission consiste à veiller à ce que ces dernières travaillent avec des logiciels légaux. Elle doit, à cette fin, «générer un acte d’achat de la part des entrepreneurs pour un usage légal car à l’époque, il y avait beaucoup de piratage », explique-t-elle.

Elle passe ensuite au marketing, en charge de la gestion de contenu Web jusqu’au début des années 2000 où, avec deux enfants en bas âge, elle décide alors de se mettre à son compte et de travailler en famille avec son époux, ingénieur informaticien comme elle.

« Chez Microsoft, je gérais sept personnes. Avec mon mari, nous avons créé une structure de gestion de contenus Web, ce qui m’a permis de libérer plus de temps pour ma famille. Mais je continuais de nourrir l’ambition d’investir dans le domaine agricole en Afrique. Je voulais, depuis toujours, m’y installer et y créer des entreprises».

Écrit par
christine

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