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Brèves bancaires

  • Publiéoctobre 6, 2015

Brèves bancaires

 

International

 

Nouveaux bureaux pour la BEI

« Nous allons ouvrir un bureau dans la capitale camerounaise Yaoundé d’ici à fin 2015, avant de nous implanter en Côte d’Ivoire, au Mozambique et en Zambie en 2016 », a annoncé le vice-président de la Banque européenne d’investissement (BEI), Pim van Ballekom, lors de l’inauguration d’un bureau à Addis-Abeba. « Le continent recèle de nombreuses opportunités d’investissement dans les secteurs de l’énergie, de l’eau, de l’assainissement et de l’agriculture. » La banque européenne dispose déjà de bureaux en Afrique du Sud, en Égypte, au Kenya, au Maroc, en Tunisie et au Sénégal. 

Deux prêts du Fades

Le Fonds arabe pour le développement économique et social (Fades) a octroyé deux prêts d’un montant total de 80 millions de dinars koweïtiens (264 millions $), dont : • 50 millions KD (165 millions $) à la Tunisie pour la réhabilitation du réseau routier, comprenant des routes rurales ;  • et 30 millions KD (99 millions $) à la Mauritanie pour le renforcement de l’interconnexion électrique avec le Sénégal (ligne Nouakchott-Tobène).

CÔTE D’IVOIRE 

Travaux préparatoires du métro à Abidjan 

Les travaux préparatoires à la construction de la première ligne de métro de Côte d’Ivoire vont commencer, la Banque Atlantique de Côte d’Ivoire (BACI) ayant octroyé un financement de 26,24 milliards de FCFA pour leur réalisation.  L’accord a été signé entre la BACI, les concessionnaires du projet, le comité de négociation et les ministres Kaba Nialé (chargée de l’Économie et des finances) et Gaoussou Touré (Transports). Ces travaux préparatoires vont permettre d’achever, entre autres, les études d’avant-projet, de reconnaissance géothermique et de chiffrage, de sondage et de dimensionnement de cette « ligne 1 du métro d’Abidjan », qui s’étendra sur 37,5 km, d’Anyama à l’aéroport Félix Houphouët Boigny de Port-Bouët. 

IFC Mena lève 125 millions $ 

IFC, du groupe de la Banque mondiale, le Fonds arabe de développement économique et social (Fades), The Arab Investment Company (TAIC) et l’Arab Petroleum Investment Corporation (Apicorp) ont procédé à un investissement de 125 millions $ dans le fonds IFC MENA (Middle East and North Africa). Ce nouveau fonds suscite un afflux de capitaux propres pour le financement du secteur privé. Son objectif principal est le financement de secteurs offrant de réelles perspectives de croissance comme les infrastructures, l’industrie manufacturière ou encore le secteur financier, en soutien aux investissements réalisés par IFC. Pour Jin-Yong Cai, vice-président exécutif et directeur général d’IFC, « cette première levée de fonds, couronnée de succès, témoigne de la confiance grandissante des investisseurs ainsi que de meilleures opportunités d’investissement ». 

MAROC 

La BEI envisage de soutenir les PME 

La Banque européenne d’investissement (BEI) envisage d’accorder un financement de 200 millions d’euros à Finéa, filiale du groupe CDG (Caisse de dépôt et de gestion). L’opération proposée est un prêt intermédié à Finéa, dont l’objectif est de soutenir le développement des petites et moyennes entreprises marocaines en améliorant leur accès aux financements bancaires. Celles-ci auront accès à la ligne de crédit BEI par le biais d’intermédiaires financiers marocains sélectionnés par Finéa en accord avec la BEI.

Ce prêt a pour objectif de : contribuer à soutenir la croissance de l’économie marocaine et l’emploi par une augmentation de la capacité d’octroi de prêts à long terme de ses partenaires bancaires, soutenir la compétitivité des entreprises en contribuant à la réduction des coûts de financement et à l’amélioration des conditions de prêt des bénéficiaires finaux, favoriser l’émergence et le développement des PME en améliorant leur accès au financement bancaire afin de financer leurs investissements et leurs besoins en fonds de roulement.

Dons saoudiens pour la santé à Agadir

Le ministre de l’Économie et des finances, Mohamed Boussaid, et Youssef Ben Ibrahim Al Bassam, vice-président du Fonds saoudien pour le développement, ont signé deux conventions de don d’un montant total de 175 millions $. Cette enveloppe financera le centre hospitalier universitaire d’Agadir (142 millions $) et la faculté de médecine et de pharmacie d’Agadir (33 millions $). Ces projets favoriseront l’émergence d’un pôle de santé dans la région de Souss- Massa-Drâa ainsi que l’amélioration de l’offre de santé au profit de la population de la zone sud du Royaume.  Ces conventions s’inscrivent dans le cadre du don d’un montant global de 1 250 millions $, alloué par l’Arabie saoudite au Maroc, au titre du partenariat stratégique avec les pays du Conseil de coopération du Golfe. Ces deux dons constituent le quatrième lot de conventions signées dans le cadre du don saoudien. Les trois premiers lots, portant sur dix projets pour un montant de 865 millions $, ont été signés au cours des années 2013 et 2014.

La BAD soutient la compétivité 

La Banque africaine de développement (BAD) a approuvé fin juillet un prêt de 112,5 millions $, destiné à soutenir le Programme d’appui à la compétitivité de l’économie marocaine (Pacem).  Ce programme viendra soutenir les réformes destinées à améliorer l’efficacité de l’investissement public et privé, afin d’en maximiser les effets sur la croissance, la transformation de l’économie et sur la création d’emplois. Le Pacem a été conçu autour de deux lignes directrices majeures. Premièrement, il s’agit d’encourager la mise en oeuvre des réformes destinées à supprimer les contraintes qui pèsent sur l’investissement privé (celles relatives au droit des affaires par exemple), l’intégration du secteur informel, la promotion de l’entrepreneuriat et la facilitation des procédures. Deuxièmement, il faut améliorer l’efficacité de l’investissement public, grâce à une meilleure gouvernance des entreprises et des établissements publics ; mettre en oeuvre des budgets sectoriels basés sur des programmes qui soient assortis d’objectifs ; et améliorer la gestion de la commande publique.

La Banque mondiale soutient l’irrigation

La Banque mondiale a approuvé en juillet un projet de 150 millions $ visant à améliorer l’utilisation des ressources en eau dans l’agriculture, un des principaux secteurs de l’économie nationale où se concentrent 40 % des emplois. 

Le projet de Modernisation de l’irrigation à grande échelle financera l’aménagement des réseaux d’irrigation et renforcera les capacités des prestataires de services afin d’optimiser la gestion d’une ressource limitée et de permettre à environ 9 300 agriculteurs de disposer des services hydriques fiables dont ils ont besoin pour pratiquer des cultures de plus grande valeur. Le projet prévoit de faciliter l’accès des agriculteurs à l’eau à la demande et de façon individuelle dans quatre des neuf Offices régionaux de mise en valeur agricole (ORMVA) et, plus précisément, d’appuyer les ORMVA chargés de la gestion des périmètres d’irrigation à grande échelle de Doukkala, du Gharb, du Haouz et de Tadla. 

Installation de la banque des PME 

La Banque camerounaise des PME (BCPME) a ouvert ses portes fin juillet à Yaoundé et début août à Douala. Les premiers crédits à la clientèle devraient être accordés dès l’automne, selon le directeur général de la nouvelle banque, Agnès Ndoumbe Manden. Le capital social de 10 milliards de F.CFA est entièrement détenu par l’État camerounais.

TUNISIE 

Les corridors routiers aidés par la Banque mondiale

La Banque mondiale a approuvé mi-juillet un projet de 230 millions $, financé par un prêt de 200 millions $ de la Banque, ayant pour objectif la remise en état d’axes routiers essentiels pour désenclaver les régions sous-développées de la Tunisie. 

Le projet consistera à agrandir et rénover quelque 146 km de routes sur trois axes situés dans certaines des régions les moins développées du pays. Ces travaux porteront notamment sur la route qui relie la ville de Sousse, l’un des principaux centres économiques du littoral, à Kairouan, dans le Centre Ouest, cette région accusant un taux de pauvreté (32 %) deux fois supérieur à la moyenne nationale. Les deux autres axes concernés relient, d’une part, Siliana, au nord-ouest, à El Fahs, dans le Nord-Est, et, d’autre part, Zaghouan à Jebel El Oust, à proximité de Tunis. Le projet permettra également de renforcer les capacités de gestion du réseau routier. 

Nouvelle aide de l’UE pour la sécurité et le développement

L’Union européenne a adopté le premier volet de son programme d’aide annuel (PAA 2015-partie 1) en faveur de la Tunisie, d’un montant total de 116,8 millions d’euros, visant à renforcer le secteur de la sécurité et à soutenir le développement. Pour Johannes Hahn, commissaire chargé de la Politique européenne de voisinage et des négociations d’élargissement, « l’adoption rapide de cette aide est un signal clair de notre engagement ferme à l’égard de la Tunisie et du peuple tunisien et réaffirme également notre détermination à soutenir notre partenaire de premier plan au lendemain des récents attentats ». 

Pour aider au développement économique et social durable, une « initiative régionale soutenant le développement économique durable » visera à améliorer l’adéquation entre les besoins du secteur privé et les qualifications de formation professionnelle et à accroître l’employabilité des femmes et des hommes en Tunisie. Pour consolider les fondements de la démocratie, un programme portera sur la réforme du secteur de la sécurité, en aidant ce secteur à définir et à mettre en oeuvre les réformes institutionnelles nécessaires. 

Un autre programme aidera le secteur de la culture à réaffirmer et à consolider le rôle stratégique important de la culture dans la société tunisienne. Pour promouvoir un développement régional et local durable, un programme d’aide à la décentralisation et au développement territorial intégré vise à ouvrir la voie au processus de régionalisation prévu dans la Constitution tunisienne. Le programme entend également réduire les disparités régionales et locales, l’un des défis majeurs auxquels la Tunisie doit faire face aujourd’hui. En outre, ce programme soutiendra la mise en oeuvre du plan d’action UE-Tunisie. L’aide accompagnera notamment les négociations en vue d’un accord de libre-échange approfondi et complet. En 2015, la Tunisie a aussi bénéficié de 71,8 millions d’euros grâce au mécanisme « cadre» qui récompense les progrès accomplis dans la mise en oeuvre des réformes. Le montant total de la dotation 2015 en faveur de la Tunisie à ce titre s’élève à 186,8 millions d’euros.

Écrit par
African Banker

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