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Burkina Faso: bilan d’étape

  • Publiédécembre 3, 2014

La Stratégie 2011-2015 de croissance accélérée et de développement durable, référentiel quinquennal de développement du Burkina Faso, touche à sa fin. L’occasion d’un bilan d’étape, dans une stratégie de long terme, au-delà des aléas politiques.

À un an de son terme, la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (Scadd) présente des résultats encourageants, même si l’objectif initial de 10% de croissance l’an semble hors de portée. La mise en œuvre de la Stratégie s’est accompagnée d’un engouement du secteur privé, grâce à un ensemble de mesures telles qu’un cadre propice pour le partenariat public-privé, un cadre juridique sécurisé, l’amélioration des dispositifs fiscaux, une loi spécifique pour favoriser l’apport en capital, une agence de promotion des investissements.

Les deux tiers des mesures prévues pour la période écoulée ont été réalisés, en particulier les études de faisabilité pour des nouveaux pôles de croissance, l’établissement de zones spéciales d’exportations et le lancement d’une nouvelle enquête auprès des ménages, en 2013. Le processus de création d’un régime d’assurance-santé universelle visant à couvrir 50 % de la population à l’horizon 2025, a été enclenché. « Les bilans annuels réalisés permettent d’indiquer que de 2011 à 2013, le taux moyen de la réalisation des mesures et actions de la matrice de performance de la Scadd a été de 63,3 % et le taux moyen de l’atteinte des cibles des indicateurs, de 60 %. Bien que la croissance annuelle du PIB réel n’ait pas encore atteint les 10 % escomptés, elle s’est située à 7 % en moyenne, entre 2011 et 2013, contre 5,2 % entre 2000 et 2009 », indique Seglaro Abel Somé, du secrétariat technique national de la Scadd.

Du côté du secteur financier, le Burkina Faso s’active pour améliorer le cadre juridique et judiciaire, augmenter le taux de bancarisation à au moins 20 % d’ici à un an, favoriser la création et le développement des PME et micro-entreprises, encourager la création de banques d’affaires ou spécialisées (habitat, industries de transformation/artisanat, exportation, etc.) et développer les activités de microfinance.

Écrit par
African Business french

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