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Transport

L’aérien, la 8è grappe du Congo

  • Publiéavril 1, 2015

Parmi les « grappes » ciblées par le gouvernement, la filière transport n’est pas mentionnée. Pourtant, le Congo consacre d’énormes investissements aux infrastructures aéroportuaires, qui deviennent de facto un pôle de croissance.

Au sein du volumineux document PND 2012-2016, à aucun moment, l’une ou l’autre des activités de transport n’est considérée comme une « grappe » porteuse de croissance. Les transports sont plutôt perçus comme des activités de soutien et d’accompagnement à l’économie. Et comme en matière d’infrastructures de transport, le Congo avait pris beaucoup de retard, il ne lésine pas sur les moyens à consacrer à la réhabilitation et à la construction de ce type d’ouvrages, depuis plus d’une décennie, multipliant les chantiers consacrés aux routes, aux ponts, aux voiries urbaines, aux aéroports et aux ports maritimes et fluviaux. Objectif : « Désenclaver le pays, favoriser la compétitivité et la diversification de son économie et rétablir sa vocation de transit. »

Dans le domaine aéroportuaire, les nombreux chantiers engagés depuis 12 ans ont permis de doter Brazzaville et Pointe Noire, les deux plus grandes villes du pays, d’ouvrages de dimension internationale, de porter à trois le nombre d’aéroports internationaux avec celui d’Oyo-Ollombo, au centre du pays, et de mettre ou remettre en service des aéroports secondaires.

Un village aéroportuaire comprenant un complexe hôtelier, des commerces, des bureaux et un village artisanal est en cours de finalisation, près de l’aéroport

Brazzaville dispose de sa deuxième piste d’atterrissage et de sa nouvelle aérogare au design flambant neuf, doté de deux modules, l’un pour les vols internationaux mis en service en 2010 et l’autre pour les vols nationaux opérationnels depuis juillet 2014. L’aéroport international Maya-Maya est totalement métamorphosé. Le chantier a été confié à la Société anonyme de coopération technique et économique internationale de Chine (Weitec), qui a également construit le pavillon présidentiel, l’aéro-club et le parking auto, sous le contrôle technique du français Socotec.

Aujourd’hui, Maya-Maya peut accueillir 2 millions de passagers par an, soit plus de deux fois le trafic actuel, estimé à quelque 800 000 passagers et 75 000 tonnes de fret. De plus, un village aéroportuaire comprenant un complexe hôtelier, des commerces, des bureaux et un village artisanal est en cours de finalisation, près de l’aéroport.

Écrit par
ade

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