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Société

Tout savoir (ou presque) du monde du travail

Tout savoir (ou presque) du monde du travail
  • Publiéavril 22, 2022

Une application lancée par le groupe de médias Trace et Mastercard permet aux jeunes Africains d’obtenir des cours professionnels gratuits et des enseignements sur l’entreprenariat ou le bien-être personnel.

 

Par Paule Fax

Le groupe Trace et Mastercard ont présenté, le 21 avril 2022, leur nouvelle application professionnelle gratuite. Elle vise un public de 26 millions de jeunes Africains.

Trace Academia, propose des cours et des fonctionnalités développées par Trace avec une coalition d’organisations et d’entreprises de référence.

L’initiative a reçu des soutiens divers, à rechercher aussi bien du côté des entreprises technologiques comme Google, Orange, Visa, que des institutions comme Afreximbank, le ministère français de l’Économie et des Finance, ou l’Union africaine.

Cette application mobile d’apprentissage, interactive et gratuite, permettra aux utilisateurs africains d’acquérir des compétences professionnelles. Trace Academia est disponible sur Android et iOS et a déjà été testée avec succès dans quatre pays africains. Les utilisateurs peuvent accéder aux cours en anglais et français. Des cours de portugais seront bientôt lancés. Le contenu d’apprentissage comprendra des cours techniques pertinents dans quinze secteurs économiques différents. Y compris des cours sur l’énergie, la beauté, la mode, le bricolage, le marketing numérique, l’hôtellerie, les arts créatifs, le journalisme, le cinéma et la technologie. Elle permet aussi l’accès à des cours « transversaux », sur l’entrepreneuriat, la prise de parole en public et le bien-être personnel. « Chaque cours a été conçu en collaboration avec une organisation ou une entreprise leader dans son secteur pour assurer sa pertinence pour les employeurs et le marché du travail », expliquent les partenaires.

« Nos cours et nos certificats sont créés en partenariat avec des acteurs de référence de l’industrie, des gouvernements et du secteur non commercial », confirme Olivier Laouchez, co-fondateur et président exécutif de Trace.

Qui précise : « Cette application, gratuite et facile à utiliser, vise à former 26 millions de jeunes Africains d’ici 2026 avec les compétences dont ils ont besoin pour trouver ou créer un emploi et pour accéder à des opportunités pour les aider à démarrer leur carrière ». Selon le patron de Trace, l’« environnement d’une personne à sa naissance ne devrait jamais être un obstacle à sa réussite ».

 

Des formations pertinentes

Peter Materu est directeur de programme à la Fondation Mastercard. Il souligne deux facteurs « particulièrement intéressants » concernant Trace Academia. Premièrement, « la plateforme donne aux jeunes la flexibilité et le contrôle sur leur apprentissage. Les utilisateurs peuvent apprendre à leur propre rythme et personnaliser leur parcours en fonction des demandes auxquelles ils sont confrontés au fur et à mesure qu’ils naviguent dans le monde du travail ». Deuxièmement, « les cours sont extrêmement pratiques et conçus en collaboration avec des organisations leaders de leurs marchés. Cela garantit leur pertinence pour le marché du travail », poursuit le responsable. Qui rappelle que la Fondation Mastercard développe, par ce genre d’initiative, « sa stratégie Young Africa Works pour permettre à 30 millions de jeunes d’accéder à un travail digne et épanouissant d’ici 2030 ».

La nouvelle plateforme Trace Academia représente une contribution importante à l’agenda pour l’emploi des jeunes en Afrique, jugent ses promoteurs. L’Afrique est le continent le plus jeune du monde, avec près de 65% de sa population âgée de moins de 25 ans. L’Afrique abrite la main-d’œuvre de demain.  Avec les bonnes compétences et un accès aux opportunités de travail, les jeunes seront les plus grands moteurs de la transformation du continent.

Les partenaires de Trace et Mastercard sont aussi bien à rechercher du côté des entreprises technologiques comme Google, Orange, Visa, que des institutions comme Afreximbank, le ministère français de l’Économie et des Finance, ou l’Union africaine. L’opération a également reçu le soutien de : Fondation L’Oréal, l’Unesco, Canal +, la Sacem, Schneider Electric, Durex, Leroy Merlin, Bureau Veritas, Fondation Ford, Accor-Kasada, l’Agence française de développement, l’Université de Johannesburg, l’Université Senghor, Valued Citizens, TPG Growth, Satya Capital, BDD Software, Bain & Co, Havas, etc.

@NA

Écrit par
Paule Fax

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