Préparer les talents à la quatrième révolution industrielle

Honoris United Universities, le plus grand réseau panafricain d’établissements d’enseignement supérieur privés, dresse le bilan de son action. Matières nouvelles, adaptations à l’emploi, valeurs inculquées… le réseau fait valoir les compétences africaines.
Par Aude Darc
Formé en 2017, le réseau Honoris regroupe quinze institutions réparties dans dix pays d’Afrique du Nord, de l’Ouest, du Centre et du Sud, et a doublé ces dernières années pour accueillir désormais plus de 61 000 étudiants.
Désormais reconnues comme leaders de l’enseignement des STIM (Sciences, technologies, ingénierie et mathématique), les principales écoles d’ingénieurs d’Honoris sont passées de 5 200 étudiants en 2018 à 20 400 en 2021. En 2021, Honoris a accordé plus de 1 000 bourses d’études à travers l’Afrique.
L’Afrique est un continent au potentiel énorme, avec plus de 420 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans, font valoir ses dirigeants. L’augmentation de l’interaction entre l’homme et la machine façonne le marché de l’emploi de demain. Elle induit une combinaison unique de compétences numériques et humaines dans le nouveau monde du travail. Plus de 130 millions de nouveaux emplois apparaîtront probablement dans le monde avant 2030 à la suite de la révolution numérique, ce qui nécessitera un ensemble de compétences techniques et comportementales qui ne sont actuellement pas couvertes par les modèles éducatifs traditionnels en activité.
PwC a sondé les dirigeants de plus de 90 territoires pour évaluer la disponibilité des compétences de la « quatrième révolution industrielle » en Afrique : 87% ont exprimé des inquiétudes quant à la disponibilité des compétences clés, contre 79% des autres correspondants. Une structure comme Honoris s’attaque à ce problème en ré-imaginant l’éducation, en élargissant l’accès à une éducation de qualité et en préparant les futurs leaders à répondre aux problèmes de développement les plus urgents du continent et à contribuer ainsi à sa transformation.
Jonathan Louw est PDG de Honoris, mesure le chemin parcouru : « En vivant nos valeurs fondamentales telles que l’intelligence collaborative, l’agilité culturelle et la mobilité, Honoris est devenu aujourd’hui ce qui était envisagé il y a cinq ans. » À savoir « une infrastructure sociale panafricaine transformatrice pour former le capital humain de demain afin que l’Afrique puisse bénéficier de son dividende démographique. »
Financièrement, Honoris est soutenu Actis. Shami Nissan, associé « durabilité » du fonds britannique, explique la démarche : « Une éducation à impact implique que l’on soit intentionnel dans la manière dont nous formons la prochaine génération de talents. Il est important pour une organisation de savoir quels sont ses objectifs et d’établir un plan pour les atteindre. » Honoris a défini sa vision et a procédé avec intention en fournissant aux étudiants, à travers l’Afrique, une éducation de haute qualité, accessible et abordable. « De plus, en cultivant en interne un esprit d’équité et de responsabilité, et en s’efforçant de fournir des services durables, Honoris prépare des futurs professionnels qui porteront ces valeurs fondamentales dans la manière dont ils auront un impact sur le monde. »
Quelques chiffres :
Employabilité : 80% des diplômés d’Honoris accèdent au marché du travail dans les six mois suivant l’obtention de leur diplôme. Honoris a développé plus de 400 partenariats pour aider à préparer les étudiants à la transition entre le monde universitaire et le monde du travail, avec 22 centres de carrières utilisés par plus de 21 000 étudiants.
En matière d’innovations, 38 nouveaux programmes, dont des spécialités comme l’intelligence artificielle, la science des données, la Fintech et la cybersécurité, ont été ajoutés à l’offre de formation en 2021 pour répondre aux demandes croissantes en matière de technologie. Pour intégrer davantage le codage comme nouvelle seconde langue dans l’ensemble du réseau, Honoris a conçu son Certificat des compétences du XXIe siècle Honoris, le premier programme transversal du réseau intégrant les compétences numériques et comportementales clés requises pour le nouveau monde du travail. En 2021, plus de 10 000 étudiants se sont inscrits au programme et plus de 100 000 étudiants sont attendus dans les cinq prochaines années.
Désormais reconnues comme leaders de l’enseignement des STIM (Sciences, technologies, ingénierie et mathématique), les principales écoles d’ingénieurs d’Honoris sont passées de 5 200 étudiants en 2018 à 20 400 en 2021. En 2021, Honoris a accordé plus de 1 000 bourses d’études à travers l’Afrique.
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Avec agence APO
@NA