Bassam : Centre de radiothérapie avec la Corée
La convention pour la mise en oeuvre du projet de construction d’un second centre d’oncologie et de radiothérapie a été signée par Raymonde Goudou Coffie, ministre de la Santé et de l’hygiène publique…
….et l’ambassadeur de Corée du Sud, Rhee Yong Il. La ville de Grand-Bassam a été retenue pour accueillir ce nouveau centre qui, selon la ministre, sera le plus grand de Côte d’Ivoire, car il inclura différentes possibilités d’hospitalisation dans le domaine du cancer.
« Le montant est d’environ 110 millions d’euros, soit 72,15 milliards de F.CFA », a indiqué le diplomate coréen. La première pierre du tout premier centre de radiothérapie de Côte d’Ivoire avait été posée le 23 septembre 2015 au CHU de Cocody (Abidjan). Un montant de 3 milliards de F.CFA avait été inscrit au budget 2015 et 5 milliards de F.CFA au budget 2016, pour un investissement total de 13 milliards de F.CFA. La société marocaine Agentis, spécialisée dans les équipements hospitaliers, avait été retenue pour livrer un centre moderne de traitement des cancers par radiothérapie.
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Amélioration du réseau d’eau potable d’Abidjan
Le gouvernement a ratifié un accord de prêt de 35 millions d’euros, soit 22,958 milliards de F.CFA, conclu le 30 novembre 2017 avec la BEI (Banque européenne d’investissement) en vue du financement du projet d’alimentation en eau potable dans le district d’Abidjan.
Approuvé par la BEI le 29 mai 2017, ce projet, qui vise à renforcer le réseau de desserte d’eau potable, comprend notamment la construction de deux châteaux d’eau, la fourniture et la pose de conduite de grands diamètres, ainsi que l’extension du réseau de distribution secondaire et tertiaire d’eau potable d’Abidjan.
En visite le 16 janvier à la Société de distribution d’eau de la Côte d’Ivoire (Sodeci), le ministre des Infrastructures économiques, Amedé Koffi Kouakou, déclarait : « Aujourd’hui, avec tous les investissements, la production d’eau est relativement suffisante. Nous étudions la situation au niveau de la distribution, du stockage, c’est-à-dire les châteaux d’eau. »
En outre, certaines canalisations « sont vieilles de plus de 50 ans… Nous avons beaucoup de fuites sur les réseaux et, il ne faut pas l’oublier, il y a beaucoup de fraudes dans les quartiers. C’est sur tout cela que nous avons échangé pour y apporter des solutions ».
D’un coût total de 70 millions d’euros soit 45,917 milliards de F.CFA, ce projet améliorera la qualité du système d’alimentation en eau potable de 965 000 personnes dont 680 000 sont des usagers existants et 285 000 seront nouvellement raccordées.
Par GC