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Ressources naturelles

Le bois, l’or brun du Gabon

  • Publiéjuillet 17, 2018

« Faire du Gabon un leader mondial du bois tropical certifié » telle est l’ambition annoncée par le chef de l’État à l’horizon 2025. Ambition soutenue par la vision « forêt-bois ». Le renforcement de la chaîne de valeur, engagé par le pays depuis 2010, se poursuit avec succès.

Par MFR

Doté d’une superficie forestière de 22 millions d’hectares, le bois représente la deuxième richesse gabonaise après le pétrole. Parmi ses 400 essences d’arbre répertoriées, l’okoumé, représente 25 % des ressources forestières.

Afin d’augmenter les recettes commerciales et de renforcer l’industrie de transformation, le gouvernement a interdit dès 2010, les exportations de grumes, dans l’objectif de rehausser la contribution de la filière bois de 4 % à 10 % du PIB d’ici à 2025.

Malgré ces résultats encourageants, de nombreux défis subsistent tels que la formation du personnel, le renouvellement des équipements ou encore les remboursements de la TVA par l’État, en cours de régularisation.

Les résultats donnent aujourd’hui raison à cette stratégie, inscrite dans le Plan stratégique Gabon émergent (PSGE). En effet, l’industrie forestière qui consommait 1,2 à 1,5 m3 de grumes par an avant 2010, peut aujourd’hui en transformer 2,5 millions. La production de contreplaqué gabonais a augmenté de 55,2 % atteignant 15 976 m3, en 2017. Simultanément, les exportations ont augmenté de 29,8%.

La ZES (Zone économique spéciale) de Nkok, située à 27 km de Libreville, née en 2011 du partenariat entre l’État gabonais et le groupe singapourien Olam, soutient cette « offensive forestière ».

Au sein de la ZES, les entreprises de transformation du bois bénéficient d’avantages réglementaires (Guichet unique) et fiscaux (exonération d’impôt pendant dix ans). « En avril 2017, nous comptions 33 entreprises en production et ce chiffre est aujourd’hui passé à 58 en production et 20 en construction », se félicitait Gabriel Ntougou, administrateur général de la ZES de Nkok, en début d’année.

Parallèlement, la récente création du Cluster bois, l’inauguration en février de l’unité de transformation « Three Layer » à Mbomao qui devrait être suivie par la construction de sites à Woleu-Ntem et à Ngounié ou encore le salon Gabon Woodshow, témoignent de la volonté de l’État de faire du bois un important relais de croissance.

Malgré ces résultats encourageants, de nombreux défis subsistent tels que la formation du personnel, le renouvellement des équipements ou encore les remboursements de la TVA par l’État, en cours de régularisation.

Écrit par
African Business french

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