Redistribution des cartes politiques au Burkina Faso

Le Premier ministre burkinabè Christophe Joseph Dabiré a démissionné mercredi soir entraînant immédiatement la démission de l’ensemble du gouvernement.
Par Paule Fax
Sous fond d’attaques mortelles djihadistes, l’exécutif burkinabé connaît une fin précipitée, mais attendue.
D’ailleurs, le gouvernement était plus que fragile, car il faisait déjà face à plusieurs manifestations de la population dénonçant son incapacité à lutter contre les attaques djihadistes récurrentes qui sèment la mort chaque semaine le Burkina Faso.
En effet, selon le secrétaire général du gouvernement, Stéphane Wenceslas Sanou, lisant un décret présidentiel, le Premier ministre Christophe Joseph Dabiré a remis une lettre de démission au président Roch Marc Christian Kaboré qui l’a acceptée.
En conséquence : « Il est mis fin aux fonctions de Premier ministre ».
Cette démission était attendue depuis que fin novembre, le président Roch Marc Christian Kaboré avait déjà annoncé des changements à venir pour constituer une équipe gouvernementale combattive face aux attaquées répétées des djihadistes et face aux manques de réponses adéquates du gouvernement.
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D’ailleurs, le gouvernement était plus que fragile, car il faisait déjà face à plusieurs manifestations de la population dénonçant son incapacité à lutter contre les attaques djihadistes récurrentes qui sèment la mort chaque semaine le Burkina Faso.
Au « Pays des hommes intègres », la démission du Premier ministre entraîne systématiquement celle du gouvernement. Mais dans le cas d’espèce, « les membres du gouvernement sortant assurent l’expédition des affaires courantes des départements ministériels jusqu’à la formation d’un nouveau gouvernement » rassure Stéphane Wenceslas Sanou.
@PF
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