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Politique

Côte d’Ivoire : Le ministre Youssouf Bakayoko, président de la CEI

  • Publiéjanvier 20, 2018

Les dernières échéances électorales, locales ou nationales, n’ont souffert d’aucune discussion, rappelle le président de la CEI, Youssouf Bakayoko. Dont l’action se place au coeur de la réconciliation des Ivoiriens et de la stabilité du pays.

Par JO, envoyé spécial en Côte d’Ivoire

Quel est le rôle de la Commission électorale indépendante (CEI) dans une Côte d’Ivoire en pleine recomposition politique et économique ?

Créée en août 2000, la Commission électorale indépendante gère, supervise et contrôle toutes les opérations électorales et référendaires. Nous garantis­sons la liberté et la transparence des élections et nous proclamons les résultats des scrutins.

Quel est le bilan du président de la CEI depuis l’avènement du RHDP au pouvoir ?

Non, mon bilan à la CEI ne doit pas être lié à l’avènement du pouvoir RHDP, ou d’un tout autre pouvoir exécutif, car la CEI ne conduit pas ses missions et activités en fonction du pouvoir exécutif en place. Elle est neutre, indépendante et n’a donc pas de tutelle.

Pour Youssouf Bakayoko, ministre, président de la Commission électorale indépendante: « Notre processus électoral est respecté ».

Je suis arrivé à la CEI dans un contexte de crise, qui avait conduit à sa dissolution en 2010. Dès mon entrée en fonction en mars de cette année-là, en qualité de président, je me suis attaché à oeuvrer de concert avec toutes les parties prenantes à la résolution de la crise ivoirienne, à restaurer la confiance et à créer les conditions d’une bonne organisation des élections. Elles ont été justes, équitables et transparentes. La CEI est une institution crédible et respectée.

Quelle est l’action de la CEI dans le cadre du dialogue politique et des relations entre pouvoir et opposition ?

En tant qu’entité indépendante, et donc neutre, la CEI trouve son efficacité dans son impartialité absolue à l’égard des acteurs politiques de notre pays. Elle ne peut et ne doit intervenir dans les relations entre pouvoir et opposition.

Elle fournit aux parties prenantes aux processus électoraux et à leur demande expresse, toutes informations et tous éclairages dont elles auraient besoin. En ma qualité de président de cette institution, je suis astreint au devoir de réserve à l’égard de l’ensemble des acteurs politiques ; une des conditions essentielles pour préserver l’honorabilité et l’impartialité de la CEI, mais aussi pour conjurer toute suspicion éventuelle de « collusion » avec des candidats aux élections. Je dois contribuer ainsi au renforcement de la démocratie en Côte d’Ivoire.

Quel est votre point de vue sur la question des réfugiés, des prisonniers, de Laurent Gbagbo, etc. ?

Il s’agit des effets collatéraux dommageables de la crise qui a secoué notre pays et que je regrette profondé­ment, tout comme chaque Ivoirien. Tout en compatis­sant à la souffrance des victimes, je souhaite ardemment que les efforts qui sont entrepris, çà et là, pour une issue heureuse et juste de ces situations malheureuses, aboutissent dans les délais les meilleurs.

Écrit par
ade

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