Cameroun : Jean Blaise Gwet, pourquoi je suis candidat
Nous devons réhabiliter le travail, comme unique source de création de richesses. Nous devons lutter contre le népotisme, la corruption et toute autre forme d’antivaleurs qui n’honorent pas notre pays. Nous devons rendre la vie accessible à tous et créer un système de sécurité sociale qui aura pour effet d’allonger l’espérance de vie de chaque Camerounais mais et surtout, celui de nos parents et grands-parents.
La richesse est créée par des femmes et des hommes. Des femmes et des hommes qui font de l’activité de création, une vertu. Des femmes et des hommes qui rejettent l’argent facile et qui aspirent au bonheur par le travail à la sueur de leur front.
Nous devons construire notre pays, en pensant aux générations futures, en laissant à nos enfants un héritage, qui devra accroître leur fierté d’être Camerounais.
Le Cameroun a besoin d’un grand mouvement patriotique, qui sache allier le futur et le présent, sans nier les fondamentaux qui régissent notre identité. L’identité d’un pays mûr, qui devra garder et défendre coûte que coûte, toutes options choisies par le peuple pour le bien supérieur de la nation, et de ses concitoyens.
Le Cameroun doit devenir un pays moderne. Dans l’arrière-plan du pays, dans chaque ville, dans chaque village le changement profond devra faire de chaque camerounais du terroir, un citoyen moderne. Nous devons avoir une capitale, qui aspire à devenir une mégapole.
Nous devons avoir une industrie industrialisant de transformation sur place. Nous devons avoir une école qui ne génère pas des chômeurs. Nous devons avoir une agriculture intégrée toujours plus florissante.
Si besoin, nous devrons envisager de renationaliser et/ou moderniser certains secteurs stratégiques qui pour moi, relèvent de la souveraineté de l’Etat : Eau, énergie, transport ferroviaire, transport aérien.
Nous devons avoir une armée plus forte orientée vers des missions de paix, de sécurité, et de respect du pacte de non-agression prôné par les Nations unies, que nous proposerons et signerons avec tous les pays voisins. La peur du changement doit complètement et impérativement disparaître dans la sous-région.
Je m’engage à procéder à une réforme de nos forces armées et polices au sein desquelles, nous avons des soldats, des policiers, des gendarmes, intellectuels, professionnels, ambitieux et courageux qui auront tous une assurance vie.
Et au plus profond de moi, je garantis de faire passer le Cameroun, du rang d’un pays en développement, à un pays émergeant dans un proche avenir. Impossible n’est pas camerounais
L’occasion est unique et historique, pour ce peuple qui a toujours été déterminé à se frayer son chemin, dans le concert des nations développées. Nous devons lui rendre le pouvoir de discerner et de décider de ce qui est bien pour lui, et de ce qui est mal pour lui.
De votre volonté, de votre détermination, de votre engagement, de vos voix, de vos votes et de votre discernement, dépendra le Cameroun de demain. Il ne doit plus y avoir de voix sans voix. Vive le Cameroun de demain, vive le changement dont tous les Camerounais ont jusqu’ici rêvé, vive le MPCC. Que Dieu veille sur nous, nous guide, nous accompagne, et protège la nation camerounaise et son peuple.
ENCADRE
Bio-express : Jean Blaise Gwet
Né en 1957 à Mbalmayo, au Cameroun. Il est à sa première candidature à la magistrature suprême de son pays. Jean Blaise Gwet a annoncé, le 26 avril 2018, sa candidature à la présidentielle camerounaise d’octobre 2018.
Cet homme d’affaires est diplômé de l’Institut supérieur de commerce et d’administration de Paris et ancien étudiant en diplomatie et stratégie aux Centres d’études diplomatiques et stratégiques de France (CEDS). Il est le Président du Mouvement patriotique pour le changement du Cameroun (MPCC), créé en 2009.
Ancien chef comptable en France avant de devenir chef d’entreprise, notamment PDG de Goldstar pour l’Afrique centrale, il présente un programme basé sur la décentralisation, une plus grande implication de la diaspora, la libération des détenus de l’opération « Épervier ».
Ou encore la réhabilitation de l’ancien président Ahmadou Ahidjo. Les Camerounais se souviennent notamment de lui pour son initiative « Climatiseurs pour tous, réfrigérateurs pour tous » au début des années 2000.
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