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L’académie Smart Africa Digital s’installe au Bénin

L’académie Smart Africa Digital s’installe au Bénin
  • Publiéseptembre 10, 2022

Avant de prendre place dans plusieurs pays, de la RD Congo à la Côte d’Ivoire en passant par la Tunisie, l’académie de Smart Africa prend ses quartiers au Bénin. Un outil supplémentaire pour accroître les compétences numériques de l’Afrique.

 

L’Alliance Smart Africa, crée au Bénin une académie numérique nationale, en vue de promouvoir les compétences numériques en Afrique. Un protocole d’accord vient d’être signé entre Smart Africa et le ministère béninois du Numérique. Pour l’essentiel, l’accord consiste en la fourniture, par l’académie du numérique et du digital, SADA, d’interventions spécifiques de renforcement des capacités liées aux priorités du gouvernement du Bénin en matière de nouvelles technologies.

Le lancement de SADA au Bénin intervient après celui du Rwanda, du Ghana et du Congo. La création et le déploiement de cette initiative sur le continent s’inscrivent dans un contexte de pénurie de compétences numériques, tandis que cette industrie est en perpétuelle évolution.

L’objectif est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

« SADA est une réponse directe à la pénurie de compétences numériques à laquelle le Bénin et l’Afrique en général sont confrontés. De son côté, le Bénin est un des pays les plus actifs de l’alliance Smart Africa ; nous faisons ainsi progresser les compétences numériques du pays, en étroite collaboration avec nos partenaires », commente Lacina Koné, le directeur général de Smart Africa.

Qui juge que l’initiative SADA au Bénin sera un soutien essentiel à la stratégie du secteur numérique du pays, qui vise à transformer le Bénin en une plateforme de services numériques en Afrique de l’Ouest ce qui passe par le développement des compétences numériques. SADA Bénin englobera une série d’initiatives telles que des formations avancées en nouvelles technologies à destination des formateurs, des cadres et des enseignants.

Dès la première semaine d’activité, SADA a assuré la formation d’une quarantaine de futurs enseignants dans les domaines de l’intelligence artificielle et de la cybersécurité. Ces formateurs formeront à leur tour d’autres formateurs afin de constituer un vivier de compétences numériques solides.

Aurélie Adam Soulé, ministre du Numérique et de la digitalisation, considère que SADA représente « un instrument, une plateforme qui va permettre au Bénin de prendre de nouvelles initiatives et de renforcer les initiatives déjà prises dans le cadre du programme d’action ». Voilà qui ouvre « des perspectives sur d’autres domaines de coopération et de renforcement », ajoute la ministre pour qui cette signature représente « une étape très importante pour passer à l’échelle ».

 

Un bilan flatteur

En tant qu’écosystème d’apprentissage dynamique panafricain, SADA vise à améliorer les qualifications en matière de compétences numériques, l’employabilité et à répondre aux besoins en talents des citoyens africains. L’académie numérique nationale soutiendra les besoins prioritaires en compétences numériques identifiés de manière unique au niveau national.

De telles académies numériques nationales seront bientôt déployées en Côte d’Ivoire, au Burkina Faso, en Tunisie, au Kenya et en RD Congo, à Djibouti et en Sierra Leone.

SADA lance également deux nouveaux programmes visant à former les jeunes, les entrepreneurs et les citoyens africains en général, afin d’accroître leurs compétences en technologie numérique, de réduire le chômage et d’augmenter les capacités d’entrepreneuriat numérique des jeunes en Afrique. Le programme SADA d’alphabétisation numérique quant à lui, permettra à tous les citoyens africains de se familiariser avec le numérique.

Lacina Koné
Lacina Koné

 

Depuis le début de ses activités en août 2020, en se concentrant sur  Renforcement des capacités des décideurs (CBDM) et les modules de l’Académie numérique nationale, SADA a formé environ 3 000 décideurs et responsables politiques à travers 26 pays. Ce, sur des sujets liés à la transformation numérique et aux technologies émergentes, notamment les cas d’utilisation de l’intelligence artificielle, l’économie numérique, la connectivité 5G, la protection des données et la confidentialité, les politiques de haut débit en milieu rural, les technologies de sécurité, les environnements de Sandbox réglementaires et innovants, les centres de données et le cloud, l’identité numérique pour les personnes mal desservies, le paiement électronique, etc. L’objectif est d’atteindre plus de 22 000 bénéficiaires formés d’ici 2023, grâce à la mise en œuvre de SADA dans les pays partenaires.

@AB

 

Écrit par
Paule Fax

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