Accord entre Ericsson et l’Union africaine

L’Union africaine des télécommunications (UAT) a signé un protocole d’accord avec Ericsson pour accélérer le déploiement de la technologie sur le continent.
Par Kimberly Adams
L’UAT est l’agence spécialisée de l’Union africaine dans la promotion de la croissance des TIC (Technologies de l’information et de la communication en Afrique). Selon elle, le protocole d’accord « soutiendra la croissance des TIC en tant qu’infrastructure essentielle pour le XXIe siècle et contribuera à jeter les bases du progrès social et économique sur le continent. »
Les pays africains sont confrontés à la perspective d’un développement économique solide, car les utilisateurs de communications mobiles sont désormais beaucoup plus nombreux que ceux qui utilisent les services de fixes.
Dans le cadre de cet accord, les deux organisations cherchent à promouvoir la coordination et l’harmonisation mondiales et régionales de l’utilisation du spectre afin d’encourager les économies d’échelle et de maximiser l’accessibilité financière pour tous les utilisateurs en Afrique.
« Notre collaboration avec Ericsson vise à connecter, à innover et à transformer le continent en une économie de la connaissance », a commenté John Omo (photo), secrétaire général de l’UAT. Le responsable s’est exprimé lors de la signature du protocole d’accord à Nairobi, au Kenya.
À son sens, il est « impératif » que les économies du continent deviennent plus compétitives, plus agiles, plus ouvertes et plus innovantes afin de tirer parti des innovations en matière de TIC pour transformer les nations africaines en économies intelligentes.
Se félicitant du partenariat avec l’UAT, Fadi Pharaon, président d’Ericsson Moyen-Orient et Afrique, a déclaré : « Notre collaboration avec l’UAT) sera axée sur les stratégies de gestion du spectre », autrement dit l’éventail des fréquences possibles.
En tirant parti de l’expérience mondiale du groupe en matière de gestion du spectre, les partenaires visent à partager les meilleures pratiques mondiales qui garantiront une utilisation efficace des ressources rares et l’attribution de nouvelles fréquences. « Cela apportera des avantages sociétaux qui permettront de créer une société plus connectée et fondée sur la connaissance en Afrique. »
Un rythme exponentiel de développement
Cette initiative intervient à un moment où l’Afrique continue de connaître une croissance sans précédent du haut débit mobile, le trafic, les abonnements et la possession d’appareils se développant à un rythme exponentiel. Le continent est devenu l’un des plus grands adeptes de l’innovation, avec une augmentation rapide de l’utilisation de la technologie et des smartphones.
Selon un rapport Ericsson sur la mobilité de novembre 2019, d’ici 2025, les abonnements au haut débit mobile en Afrique subsaharienne augmenteront pour atteindre environ 70 % des abonnements mobiles, la couverture et l’adoption accrues de la 4G étant le principal moteur. Les facteurs déterminants de cette évolution sont notamment une population jeune et croissante et la disponibilité de téléphones intelligents et à fonctions plus économiques.
Les pays africains sont aujourd’hui confrontés à la perspective d’un développement économique solide, étant donné que les utilisateurs de communications mobiles sont désormais beaucoup plus nombreux que ceux qui utilisent les services de télécommunications fixes.
Le spectre radioélectrique étant une ressource limitée, le nombre de services et d’utilisateurs qui peuvent être accueillis dans une partie donnée du spectre reste limité, même dans le monde numérique.
Par conséquent, les cadres harmonisés et alignés au niveau mondial, tels qu’envisagés dans le partenariat entre l’UAT et Ericsson, aideront les pays africains dans les activités de gestion du spectre qui faciliteront le déploiement des TIC à moindre coût.