La phrase du jour de…Madicke Niang
Pour être candidat désormais au Sénégal au poste de président et à toutes les autres élections, il faudra être Sénégalais et uniquement sénégalais.
Par SD
Ajouté à cela, il faudra avoir les signatures de 0,8% des personnes inscrites au fichier électoral. Cette loi votée ce lundi 18 juin entraîne la désapprobation de l’opposition.
Cette situation politique a eu pour conséquence une surchauffe inhabituelle de la scène politique sénégalaise.
Le premier à tirer à feux nourris est le président du groupe de l’opposition le député Madicke Niang du Parti démocratique sénégalais (PDS). « On a voulu faire participer les députés, mon groupe a refusé. C’est une violation flagrante des procédures législatives et pour cette raison, ce texte doit être retiré ».
Il faut savoir que c’est à la demande du président Macky Sall que la loi qui modifie le code électoral a été débattue et votée lundi. Ce texte instaure de nouvelles règles pour être candidat à toutes les élections au Sénégal et introduit le principe des parrainages pour valider les candidatures.
Pour l’opposition cette loi qu’elle juge « illégale », vise à éliminer le plus grand nombre d’adversaires/candidats de sorte à permettre au président Macky Sall d’être réélu dès le premier tour durant la présidentielle de février 2019.
Une lecture que réfute le parti au pouvoir qui à travers le ministre de l’Intérieur, Aly Ngouille Ndiaye, souligne : « Nous avons voulu des concertations les plus larges possibles, mais nous avons malheureusement une partie de l’opposition qui n’est pas venue à ces concertations ». Cette situation politique a eu pour conséquence une surchauffe inhabituelle de la scène politique sénégalaise. Et fait penser au voisin ivoirien qui avait dans sa constitution une telle clause qui stipulait notamment que le candidat à la présidentielle doit être Ivoirien de père et de mère eux-mêmes nés Ivoiriens, il ne ne doit pas s’être prévalu d’une autre nationalité !!! On connaît la suite.
Par SD