Gabon : Etude initiale du milieu naturel de 2 barrages
Le groupement Fonds gabonais d’investissements stratégiques (FGIS)-Eranove a présenté en présence du secrétaire général du ministère de l’Eau et de l’énergie, Alain-Jean de Dieu Gnonda, les premiers résultats de l’étude initiale du milieu naturel…
Par Gérard Choisnet
… engagée en juin 2017, pour les projets d’aménagements hydroélectriques de Ngoulmendjim et de Dibwangui, d’une puissance totale de 88 MW.
«Notre démarche vise à répondre à la volonté du gouvernement de sécuriser l’offre énergétique et d’accroître la part de l’hydroélectrique dans son mix énergétique», Serge Thierry Mickoto, administrateur directeur général du FGIS.
« L’urgence de la mise en œuvre de cet important projet est justifiée, à l’effet de développer de nouveaux moyens de production permettant de sécuriser l’alimentation en énergie électrique et, ainsi, assurer la continuité et la qualité de service dans les provinces de l’Estuaire, du Moyen-Ogooué, de la Ngounié et de la Nyanga. Ces projets permettront de couvrir la demande en électricité de plus de 500 000 habitants », soulignait le secrétaire général du ministère.
A la suite de la signature d’un protocole d’accord entre les deux partenaires et les autorités gabonaises le 5 décembre 2014, deux conventions de concession de 30 ans chacune ont été signées le 21 octobre 2016 avec l’Etat gabonais pour la conception, le financement, la construction et l’exploitation des deux centrales hydroélectriques.
La centrale de Ngoulmendjim, d’une puissance installée estimée à 73 MW, avec un productible annuel de 500 GWh, sera située à 125 km de Libreville, sur le fleuve Komo.
La centrale de Dibwangui, située sur la rivière Louetsi au sud-ouest du pays à 152 km de Mouila, capitale provinciale de la Ngounié, disposera d’une puissance installée estimée à 15 MW et d’un productible annuel de 90 GWh. Les travaux devraient démarrer au 1er trimestre 2019.
Pour Serge Thierry Mickoto, administrateur directeur général du FGIS, «notre démarche vise à répondre à la volonté du gouvernement de sécuriser l’offre énergétique et d’accroître la part de l’hydroélectrique dans son mix énergétique».
«Ces études initiales, dont les résultats viendront nourrir les études d’impact environnemental et social, sont une étape essentielle dans un projet de production électrique car elles permettent d’obtenir l’équilibre optimal entre l’impact du projet et l’efficience de l’ouvrage. C’est un engagement structurant pour le groupe industriel Eranove, préalable à la mobilisation de financements et pour des partenariats publics privés responsables », ajoutait Marc Albérola, directeur général du groupe panafricain Eranove. Eranove a pour principaux actionnaires Emerging Capital Partners (ECP) et le groupe AXA.