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Côte d’Ivoire : La BM soutient la petite-enfance

  • Publiéavril 13, 2018

Le ministre de l’Économie et des finances, Adama Koné, et le directeur des opérations de la Banque mondiale pour la Côte d’Ivoire, Pierre Laporte, ont signé deux accords de financement d’un montant total de 37,7 milliards de F.CFA (57,5 millions d’euros).

Par Gérard Choisnet

Ces accord sont scellés en faveur du Projet multisectoriel de nutrition et de développement de la petite enfance (PMNDPE) et du Projet d’investis­sement forestier (PIF). Pour le PMNDPE, a précisé le ministre, il s’agit d’un projet dont « le coût total est de 60,4 millions $, soit environ 30,2 milliards de F.CFA, composé d’un don de 10,4 millions $ et d’un crédit de 50 millions $ ».

L’objectif du PMNDPE est d’accroître la couverture des interventions de nutrition et de développement de la petite enfance sur le territoire ivoirien. Ses bénéficiaires seront principalement les femmes en état de gros­sesse et les enfants de moins de deux ans. Le coût total du PIF « s’élève à 15 millions $, soit environ 7,5 milliards de F.CFA, composé d’un don de 5,56 millions $ et d’un crédit de 9,44 millions $ », a indiqué Adama Koné.

L’objectif est de conserver et d’augmenter le stock forestier et d’améliorer les moyens de subsistance des communautés dépendant de la forêt dans les zones cibles du projet. Le PIF, « d’une durée de cinq ans, financera les opérations de sensibilisation et de communication dans les villages riverains des forêts classées, ainsi que les opérations techniques et les coûts de fonctionne­ment liés au programme de reboisement. »

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Le ministre de l’Élevage, des pêches et des industries animales, le Dr Taïga, a lancé offi­ciellement le 2 février à Maroua le Projet de développement de l’élevage (Prodel), tout en reconnaissant que « la situation n’est guère facile pour les éleveurs dans cette partie de notre pays, à cause des exactions des terroristes de Boko Haram ».

La Banque mondiale avait approuvé, en 2016, un crédit IDA de 100 millions $ pour aider le Cameroun à améliorer la produc­tivité et la compétitivité de ses systèmes de production animale au cours des six années suivantes.

Ce projet est destiné aux exploitations familiales, notamment aux communautés pastorales, aux organisations d’éleveurs, aux institutions de microfinance, aux petites et moyennes entreprises d’élevage et aux tranches de la population les plus vulnérables. En outre, le projet permettra d’améliorer les services d’appui fournis par les organismes publics de recherche et de vulgarisation agri­coles, par les ONG et par les différents pres­tataires.

La première composante du projet renfor­cera les capacités des services publics essentiels en matière de soutien à l’élevage et amélio­rera l’accès aux services de santé animale, à un patrimoine génétique amélioré et à des intrants de qualité.

La deuxième composante améliorera la productivité et la commerciali­sation de la production des petites commu­nautés pastorales et restaurera les capacités de production des ménages les plus vulnérables. La troisième composante renforcera les liens entre organisations de producteurs, acheteurs et établissements financiers, tout en permet­tant aux organisations de producteurs de saisir des opportunités commerciales à valeur ajoutée.

La dernière composante permettra de soutenir la mise en oeuvre des trois premières, de suivre l’avancement du projet et d’en évaluer les résultats, et de financer des études indispensables à son exécution. Le coût total du projet est évalué à 134,15 millions $.

Écrit par
Gerard Choisnet

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