Climat : Le sommet de Niamey adopte un plan à 400 milliards $

Le sommet des chefs d’Etat des 17 pays du Sahel* a débuté lundi à Niamey a adopté un « plan d’investissement climatique » de 400 milliards de dollars sur 12 ans.
Par SD
A ce sommet outre le président nigérien Mahamadou Issoufou, quatre chefs d’Etat – Idriss Déby Itno (Tchad), Roch Marc Christian Kaboré (Burkina Faso), Alpha Condé (Guinée), Denis Sassou NGuesso (Congo) ont assisté à cette première conférence sur le climat pour la région du Sahel.
A l’issue de leurs travaux, les chefs d’Etat et de gouvernement ont, entre autres, adopté le Plan d’investissements climat pour la région du Sahel (PIC-RS) sur la période 2019-2030 et son programme régional prioritaire (2020-2025) pour un montant de 1,32 milliard de dollar. Ils ont également noté le caractère ambitieux du PIC-RS de par son coût global estimé à 392,709 milliards de dollars et exprimé leur ferme volonté d’œuvrer ensemble pour le succès de sa mise en œuvre.
FLASH BACK – Vendredi 22 février 2019
Les chefs d’Etat et de gouvernement de 17 pays du Sahel* organiseront un sommet lundi 25 février à Niamey dans la capitale nigérienne pour valider un «plan d’investissement climatique» de 400 milliards de dollars.
Par SD
Cette annonce a été faite ce jeudi par le gouvernement du Niger. D’ailleurs, selon le ministre nigérien de l’Environnement, Almoustapha Garba, ce plan élaboré pour « la période 2018-2030 » est le reflet des « engagements de nos Etats à travers l’Accord de Paris sur le réchauffement climatique » et son coût est de l’ordre d’«un peu moins de 400 milliards de dollars», a assuré Garba.
Au total, six projets visant diverses actions sur le terrain pour « limiter » les émissions des gaz à effet de serre et pour permettre aux populations « de s’adapter aux changements climatiques », constituent l’ossature de ce « programme prioritaire » qui court sur sur 12 ans, a révélé le ministre.
Selon un document officiel, la région du Sahel (superficie d’environ 10 millions de km2 ), abrite plus de 500 millions d’habitants et est extrêmement vulnérable face aux changements climatiques, « ce qui fragilise à la fois les conditions de vie des populations et les écosystèmes ».
*Le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, la Guinée Conakry, Djibouti, l’Éthiopie, l’Érythrée, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, le Soudan et le Tchad.