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Agroalimentaire

Burkina Faso : Comment soutenir fruits et légumes

  • Publiéjuin 11, 2018

Avec une quarantaine de milliards de F.CFA générés par an, les fruits et légumes constituent un secteur vital de l’économie du Burkina Faso. Qui a entrepris de lui redonner son lustre d’antan, en relevant le défi de la transformation.

Ouagadougou, Tiégo Tiemtoré

Les principales spéculations de la filière fruits et légumes du Burkina Faso sont surtout la tomate et la mangue ; suivent le haricot vert, l’oignon et les légumes de consommation locale (carottes, chou, laitue, papayes, pastèques, oranges, fraises, etc.)

La production des fruits et légumes est en croissance, malgré les fluctuations liées aux aléas climatiques. Avec des revenus annuels de près de 10 milliards de F.CFA (15,2 millions d’euros) au début des années 2000, la production a gagné en quantité et en qualité, grâce notamment à la recherche agricole. Mieux, avec le pôle de croissance à Bagré (Est) et les agropôles de Samandéni et Sourou (Ouest), le potentiel de développement sera amené à croître.

La production fruitière nationale est dominée par la mangue qui occupe 58 % des vergers et 56 % de la production nationale. Avec une production en hausse continuelle, la filière confirme sa place importante dans l’économie nationale. La production de la mangue fraîche…

Le démarrage prochain de la Banque agricole du Faso est de nature à aider les initiatives, en matière de transformation des produits ; elle financera des unités de production sur toute la chaîne de valeur.

… est passée de 337 000 tonnes en 2008 à plus de 400 000 tonnes en 2017. Les estimations des superficies de vergers, soit 33 700 hectares sur l’ensemble du pays, donnent aussi des motifs de satisfaction pour les opérateurs.

La filière, considérée comme « le premier fruit national » avec une vingtaine de variétés, 15 000 producteurs et 14 exportateurs internationaux, génère près de 40 000 emplois et occupe plus de 150 000 acteurs (producteurs, transformateurs, exportateurs et distributeurs locaux), selon les calculs du président de l’interprofession mangue, Paul Ouédraogo, La production nationale est prioritairement consommée sur le plan local et commercialisées sur le marché européen (France, Allemagne, Hollande, Belgique), au Maghreb et dans les pays arabes.

Améliorer les rendements

Quant à la tomate, qui demeure l’une des productions maraîchères les plus importantes du pays, son développement se heurte à des contraintes de conditionnement, de stockage et commercialisation. Pourtant, le commerce intrarégional de tomate offre d’énormes potentialités (estimée à près de 100 milliards de F.CFA par an, des milliers d’emplois, sans compter ses bienfaits pour la sécurité alimentaire et en matière d’intégration régionale entre les peuples et les pays).

Les potentialités de commerce sont les plus fortes entre le Burkina Faso et les pays côtiers, particulièrement le Ghana. Avec une production estimée à environ 300 000 tonnes par an, le Burkina Faso exporte annuellement plus de 150 000 tonnes de tomate, essentiellement vers les pays côtiers membres de la CEDEAO ; soit près de 80 000 tonnes et un chiffre d’affaires de 50 milliards de F.CFA.

Le Programme d’appui aux filières agro-sylvo-pastorales (Pafasp) mis en oeuvre depuis 2007 par l’État burkinabè, sur financement de la Banque mondiale (46 milliards de F.CFA) a donné un coup de fouet à la filière agricole et permis à la…

Écrit par
ade

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