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« La transformation numérique est l’affaire de tous », juge Vera Songwe

« La transformation numérique est l’affaire de tous », juge Vera Songwe
  • Publiéoctobre 13, 2020

Vera Songwe, secrétaire exécutive de la Commission économique pour l’Afrique, salue la création d’ADLI. Cette initiative de mise en commun des connaissances et des expériences favorisera l’utilisation et la protection des données sur le continent.

Par Kimberly Adams

Dans les nouvelles technologies comme dans d’autres domaines, l’Afrique prépare le « saut » qui lui permet de figurer en pointe. Tandis que le continent s’équipe en infrastructures – Orange annonce de nouveaux équipements à l’Ouest –, il reste soucieux de son indépendance.

L’économie des données est un paysage concurrentiel qui prospère en offrant aux gens un choix maximal ; la confiance est également cruciale dans ce domaine. Elle se construit par l’ouverture, la transparence, la responsabilité, la sûreté et la sécurité.

Ainsi, la CEA (Commission économique pour l’Afrique) tire-t-elle « la sonnette d’alarme » sur la gouvernance des données. L’organisme onusien lance, conjointement avec Future State et Smart Africa, l’Initiative sur le leadership des données en Afrique. ADLI entend créer « un espace sûr pour les décideurs, les experts en droits numériques et les entrepreneurs pour apprendre ensemble ».

L’ADLI est un réseau de pairs conçu pour et par les décideurs africains, les défenseurs des droits des consommateurs et les parties prenantes du secteur privé. Ces acteurs veulent garantir que l’économie des données favorise une croissance équitable et le progrès social à travers le continent.

Ce réseau d’apprentissage et d’échange entre pairs poursuit trois objectifs. Premièrement, créer un « espace sûr » dynamique dans lequel les décideurs africains, les experts en droits numériques et les entrepreneurs peuvent apprendre ensemble et les uns des autres, et partager leurs expériences.

Deuxièmement, construire une base d’expertise solide à travers le continent pour libérer en toute sécurité la valeur des données pour la prospérité et le progrès social.

Troisièmement, contribuer à des initiatives plus larges telles que le cadre dirigé par l’Union africaine pour un programme de gouvernance des données en Afrique. Il s’agit d’élaborer une politique de données complète pour le continent.

En tirant parti des plateformes existantes de Smart Africa et de la CEA, les organisations feront la promotion du réseau de pairs parmi leurs mandants et solliciteront des contributions aux questions de gouvernance des données interrogées via le réseau de pairs.

Pour la secrétaire exécutive de la CEA, Vera Songwe, l’ADLI est « une autre pierre de l’édifice » consistant à essayer de faire avancer la transformation des données et des TIC sur le continent.

« Si nous ne trouvons pas les moyens de combler les écarts d’inégalité sur notre continent, nous nous retrouverons avec une société encore plus inégale, instable et capable de déclencher des troubles politiques et civils compromettant ainsi la relance. »

Tous les acteurs sont mobilisés

Selon Vera Songwe, les TIC et la transformation numérique « sont l’affaire de tous » en Afrique. « Pour rattraper le reste du monde et ne laisser personne pour compte, nous devons investir rapidement et à grande échelle dans les infrastructures, en particulier dans la technologie numérique. »

Dans cette tâche, « les ministres des TIC peuvent être les gardiens, mais nous avons besoin de tous les acteurs – la santé, l’éducation, le secteur privé et la société civile pour générer de la valeur », ajoute-t-elle.

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Par Kimberly Adams

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