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Le potentiel de l’écosystème mobile et numérique africain

Le potentiel de l’écosystème mobile et numérique africain
  • Publiéfévrier 28, 2023

Lors du troisième d’une série d’événements organisés en partenariat avec le magazine African Business, le gouvernement britannique a accueilli une centaine de cadres supérieurs de l’espace technologique africain.

 

Comment mettre en lumière les possibilités de partenariat et de collaboration dans le domaine du commerce et des échanges numériques ? C’est pour répondre à cette problématique que le secrétariat du Commerce international du Royaume-Uni a organisé une rencontre avec des dirigeants de l’Afrique mobile et numérique. Cet événement, qui s’est déroulé en marge du Mobile World Congress de Barcelone, le 27 février 2023, est le troisième d’une série de rendez-vous visant à promouvoir les partenariats entre le Royaume-Uni et l’Afrique, en particulier dans le domaine du commerce numérique axé sur la téléphonie mobile.

Le commerce numérique est un moteur de la croissance des entreprises dans le monde entier. La société d’études de marché eMarketer prévoit que les ventes en ligne passeront de 3 300 milliards de dollars en 2019 à 6 200 milliards $ en 2023 et à 7 400 milliards $ en 2025. En Afrique, estiment les Nations unies, le commerce en ligne pourrait ajouter 180 milliards $ au PIB du continent. Cependant, il demeure des obstacles à surmonter pour débloquer l’immense opportunité du commerce numérique axé sur le mobile sur le continent.

Jamila Saidi est responsable du pôle commerce numérique, du commerce de détail et du luxe au ministère britannique des Affaires et du commerce. Elle commente : « Nous savons que le commerce et les services numériques alimentés par le mobile et d’autres canaux sont l’avenir et seront au cœur de la croissance en Afrique. Le continent est l’un des plus passionnants en matière d’entrepreneuriat et d’innovation et ce siècle va redéfinir l’Afrique alors que sa population revendique l’opportunité à venir et atteint l’autonomisation économique, le tout alimenté par l’entrepreneuriat et l’investissement. »

Son ministère coopère avec le magazine African Business pour mettre en évidence la façon dont la communauté technologique dynamique et entrepreneuriale de l’Afrique peut tirer parti des partenariats, afin de surmonter les obstacles à la libération du potentiel du commerce numérique sur le continent.

L’événement a été marqué par la création d’un nouveau groupe d’affaires : le Forum africain pour le commerce numérique rassemblera des personnes et des organisations passionnées par la croissance économique de l’Afrique. Il s’agira de collaborer et de créer des opportunités de commerce numérique depuis le continent et vers le continent.

 

Des entreprises engagées pour l’Afrique

Parmi les membres fondateurs du Forum, figure Arm (E3)NGAGE, qui a récemment lancé ses propres initiatives de numérisation sur le continent. « Depuis la création de notre modèle de laboratoire (E³)NGAGE, nous avons constaté d’énormes progrès dans des domaines de programmes ciblés qui soutiennent nos stratégies de numérisation sur le continent », explique Stephen Ozoigbo, directeur général du pôle Économies émergentes chez Arm. « Les succès actuels de notre écosystème en Afrique ont également accéléré nos ambitions concernant le lancement de laboratoires supplémentaires, au fur et à mesure de notre expansion sur le continent. »

De gauche à droite : Amit Thakker, directeur exécutif de Africa Health Business ; Lanre Kolade, PDG de CSquared; Jamila Saidi (ministère britannique des Affaires et du commerce) ; Henry Bonsu, African Business; Stephen Ozoigbo, directeur chez Arm ; Cleo Eastabrook (ministère britannique des Affaires et du commerce).

 

Parmi les autres membres fondateurs figurent :

AfricaNenda, une organisation indépendante, dirigée par des Africains, conçue pour accélérer la croissance des systèmes de paiement instantanés et inclusifs.

Connected Places Catapult, l’accélérateur d’innovation du Royaume-Uni pour les villes, les transports et le leadership local. La plateforme a fait ses preuves en travaillant avec des villes d’Afrique et du monde entier sur des initiatives conçues pour résoudre les problèmes urgents des villes à croissance rapide, tels que la congestion du trafic et des transports publics.

Vodafone, la plus grande société de communication technologique paneuropéenne et africaine. Le groupe exploite des réseaux mobiles et fixes dans vingt pays, et est partenaire de réseaux mobiles dans 47 autres. Vodafone compte plus de 330 millions de clients mobiles, plus de 28 millions de clients fixes à large bande et 21 millions de clients TV. Vodafone est également un leader mondial de l’Internet des objets (IoT), connectant plus de 155 millions d’appareils et de plateformes. 

Le gréant britannique a révolutionné la finance en Afrique grâce à M-Pesa, la plus grande plateforme Fintech du continent, qui donne accès à des services financiers à plus de 58 millions de personnes de manière sécurisée, abordable et pratique.

« Le continent est l’un des plus passionnants en matière d’entrepreneuriat et d’innovation et ce siècle va redéfinir l’Afrique alors que sa population revendique l’opportunité à venir et atteint l’autonomisation économique, le tout alimenté par l’entrepreneuriat et l’investissement. »

Enfin, what3words est une entreprise technologique britannique qui a créé un moyen simple de communiquer des lieux précis. Elle a divisé le globe en une grille de carrés de 3m x 3m, et a attribué à chacun d’eux une combinaison unique de trois mots : une adresse what3words. Cela permet aux utilisateurs de trouver, de partager et de naviguer vers n’importe quel lieu précis en utilisant trois mots simples. Cette technologie de localisation innovante est utilisée par des entreprises et des gouvernements du monde entier pour résoudre les problèmes causés par un mauvais adressage : améliorant l’efficacité, les expériences des clients, offrant des trajets plus fluides et sauvant même des vies.

Stephen Ozoigbo (Arm) ; Henry Bonsu, African Business ; Robert Ochola, PDG de AfricaNenda.
Stephen Ozoigbo (Arm) ; Henry Bonsu, African Business ; Robert Ochola, PDG de AfricaNenda.

@AB

 

Écrit par
African Business

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