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African Business

Investir pour une relance durable

Investir pour une relance durable
  • Publiémars 1, 2021

Régler la question de la dette

D’abord des soutiens directs qui devront finir d’absorber les effets de la crise sanitaire. À ce titre le FMI a décuplé son soutien aux pays africains, qui a atteint 30 milliards $ en 2020. La mise à disposition de droits de tirage spéciaux (DTS) encore inutilisés, est demandée par les pays de l’Uemoa, et pourquoi pas de nouveaux DTS.

Ils sont soutenus en cela par Moussa Faki Mahamat pour qui ces facilités sont la condition nécessaire de l’accès de tous les Africains aux vaccins contre la Covid-19. Des investissements massifs enfin mais qui ne se produiront qu’après un important effort de promotion des écosystèmes africains résumés par Ibrahim A. Mayaki, du NEPAD, aux dimensions d’investability (climat des affaires) et de bankability (attentes de retours sur investissement).

Mais quels que soient les efforts pour mettre fin à l’exagération de la perception du risque en Afrique, il prévient : « le secteur privé n’investira jamais dans le early stage preparation ! »

Les partenaires internationaux, pour répondre à de telles attentes, devront aller au-delà de la traditionnelle Aide publique au développement, « à réimaginer » selon Angel Gurria, secrétaire-général de l’OCDE, et dont les montants globaux plafonnent à 150 milliards $. « Rien en comparaison des trillions contre la Covid. »

Les demandes les plus fortes enfin ont été formulées par Macky Sall à l’égard de la question de la dette. Le Président sénégalais a mené la charge pour que se poursuive la suspension du paiement des intérêts des dettes africaines, mesure qui « va dans le bon sens et demeure insuffisante ».

Il a appelé d’une part à sa prolongation pour toute l’année 2021, d’autre part à des actions plus radicales telles que des annulations de dette pour les économies les plus affectées au plan budgétaire. « La dette africaine représente 2% de la dette mondiale », a-t-il rappelé.

NB

 

 

 

 

 

Écrit par
Par Nicolas Bouchet

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