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African Business Interview

Goya, l’Afro-touch made in Italy

Goya, l’Afro-touch made in Italy
  • Publiédécembre 9, 2021

C’est en 2015 que le Béninois Rodrigue Vodounoun lance sa marque de souliers Goya. Entre cuir souple, séries limitées et modèles inédits, son univers rime avec savoir-faire et élégance.

Par Pascal Maxence Patrice

Sa boutique dans le XVe arrondissement parisien, fréquentée par une clientèle cosmopolite et multigénérationnelle, enregistre un chiffre d’affaires annuel de 150 000 €. Dans un proche avenir, il ambitionne de conquérir l’Afrique.

Comment est née votre vocation de chausseur ?

Les plus grands projets et les rêves les plus exaltants sont bien souvent enfouis en nous. Pour ma part, cette envie de se chausser élégamment et de la proposer au plus grand nombre a débuté dès ma tendre enfance.

La marque est présente et bien implantée à Paris. De plus en plus de clients viennent de l’étranger : Sénégal, Congo, États-Unis, Belgique…2020 est l’année de l’Afrique ; la marque va se déployer en Afrique de l’Ouest et proposer une collection printemps-été encore plus surprenante que la précédente.

En regardant notamment ma mère avec ses talons, en observant les membres de ma famille pendant les fêtes. Ma marque, Goya, est une continuité logique à tout cela.

Comment définissez-vous le style et l’univers de Goya ?

Goya mêle l’élégance à l’africanité. Ma double culture, mon envie d’allier la qualité à une belle pièce. Le style est épuré et mon univers est coloré, très singulier. Je prends plaisir à voir que certaines personnes reconnaissent mes paires dans les médias ou dans la rue. L’homme Goya se chausse pour aller au bureau avec des souliers.

Le week-end, en revanche, il enfile des sneakers. La femme Goya, elle, a également le choix entre des ballerines, des escarpins ou des bottes.

Les chaussures Goya de Rodrigue Vodounoun

L’idée étant d’utiliser aussi bien du cuir que des matières uniques, comme le bogolan ou le raphia. Tout cela en misant sur la qualité, garantie par la fabrication italienne.

Qu’est-ce qu’un accessoire ou vêtement réussi pour vous ?

Dans un vêtement réussi, on se sent à l’aise et mis en valeur. Un accessoire réussi quant à lui, dans le même esprit, correspond à la cerise sur le gâteau, le petit plus qui fait sourire le voisin. Une belle pièce, on la remarque. Et le soulier Goya, on le remarque aussi.

Quels sont les projets à venir pour la marque ?

La marque est présente et bien implantée à Paris. De plus en plus de clients viennent de l’étranger : Sénégal, Congo, États-Unis, Belgique…2020 est l’année de l’Afrique ; la marque va se déployer en Afrique de l’Ouest et proposer une collection printemps-été encore plus surprenante que la précédente.

Nous sommes très sollicités en province également ; j’irai donc à la rencontre de ces clients, afin de répondre à leurs nombreuses demandes. J’ai hâte d’introduire mes souliers dans de nouvelles garde-robes. 

La boutique Goya de Rodrigue Vodounoun

@PMP

Écrit par
Par Pascal Maxence Patrice

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