Maroc : La crise allonge les délais de paiement

L’enquête se double de suggestions qui permettraient de soulager les entreprises. Ces dernières privilégient un ensemble de solutions qui manient carotte et bâton. Comme la non-déductibilité dégressive de la TVA pour les mauvais payeurs, l’application de pénalités de retards ou d’amendes.
Besoin de Data
Les chefs d’entreprise n’oublient pas la responsabilité de l’État, qui doit s’assurer que les marchés publics sont payés en temps et en heure ; l’État pourrait systématiser des avances de 50% à 70% sur les marchés publics, afin de soulager la trésorerie de ses fournisseurs, notamment les PME, à privilégier en la circonstance. Ils n’oublient pas, non plus, le financement bancaire, réclamant les conditions de leur octroi et, pourquoi pas, le versement de crédit de trésorerie à taux effectif nul.
L’enquête fait également ressortir le besoin d’informations, tant sur l’avancement des créances en cours que sur le profil des mauvais payeurs. Sur ce point, d’ailleurs, Inforisk développe son programme « Inforisk Dun Trade », une plateforme privée d’échanges d’informations sur le comportement de paiements des clients.

« Dès mars, 25% des entreprises du Maroc étaient en situation fragile, on se doute que la crise a tout aggravé. Il est difficile aux entreprises d’obtenir des crédits, faute de demande solvable en face », poursuit Amine Diouri. « Le potentiel est de 52 000 entreprises susceptibles d’être aidés par les dispositifs actuels, c’est-à-dire correspondant aux critères de solvabilité. Pourtant, on ne pourra pas échapper à quelque 15 000 faillites, d’ici la fin du premier trimestre 2021. »
Réductions d’effectifs
D’ailleurs, au moment de l’enquête, 43% des entreprises marocaines avaient eu recours aux dispositifs gouvernementaux : indemnités spécifiques, reports de crédit, report du paiement de l’impôt sur les sociétés. Environ 9% des entreprises interrogées ont eu recours au programme « Damane Oxygène ». D’autre part, 42% des entreprises ont demandé de nouvelles lignes de crédit et une proportion comparable a dû se résoudre à un arrêt temporaire d’activité.
Difficile d’envisager l’avenir. Si 72% des entreprises avaient l’intention de recruter avant la crise, la moitié envisage aujourd’hui de réduire massivement leurs effectifs. C’est-à-dire de se passer de plus de la moitié de la masse salariale. Un tiers des grandes entreprises envisage des réductions de postes, notamment dans les secteurs les plus touchés. À noter que de son côté, l’industrie automobile semble ne pas réduire trop fortement la voilure.
LS
1 Commentaire
Madame, Monsieur,
MARRAKECH DANS LA PRESSE INTERNATIONALE, LE CÔTÉ SOMBRE DE SES HÔTELS 5* !
Une prise d’otage de deux touristes par l hôtel kenzi Rose Garden à Marrakech!
https://agencedepressepanafricaine.com/maroc-arnaque-de-touristes-lhotel-kenzi-rose-garden-a-lindex
L’article a été publié à ce jour,
dans 183 journal et magazine à l’international à ce jour- plus twitter&Instagram-
Aucune décision n’a été prise, le directeur général et les employés qui ont menacé, emprisonné durant trois heures, ma mère et moi, travaillent toujours à l’hotel kenzi Rose Garden à Marrakech!
Les touristes et les investisseurs attendent des résultats avant de s’aventurer et investir au Maroc.
Il s’agit d’un crime, je pourrais me retrouver en prison au Maroc si je n’avais pas l’argent pour payer ces dégâts inventés! Ma famille a payé pour moi et si ma famille n’avait pas d’argent! Ou si j’étais seule!
Car moi je n’avais que ma carte de crédit MAIS l’hôtel a exigé le paiement en Monnaie Marocaine ou chèque Marocain! Je n ai pas de compte au Maroc et interdiction de passer avec la monnaie Marocaine à la douane à Marrakech!
Il y a eu tellement d’incidents à cet hôtel, j’ai peur j’ai annulé tous mes voyages au Maroc et je ne suis pas la seule !