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L’Afrique centrale présente ses projets inclusifs

L’Afrique centrale présente ses projets inclusifs
  • Publiéoctobre 15, 2020

Les partenariats public-privé semblent au cœur de la stratégie africaine de financement des infrastructures. L’Afrique centrale privilégie cette solution pour mener à bien ses douze projets structurants.

Marie-Anne Lubin

L’Afrique centrale était à l’honneur des rencontres annuelles d’Europlace consacrées aux infrastructures, en cette mi-octobre, à Paris. Une délégation conduite par la banque de développement de la région, la BDEAC, dirigée par son vice-président Marcel Ondela, a vanté les mérites de la sous-région Cemac auprès d’un panel de dirigeants et d’investisseurs.

Les participants ont notamment pris connaissance des douze projets intégrateurs de la Cemac. Lesquels nécessitent un financement de plus de 2 500 milliards de F.CFA (3,8 milliards d’euros).

« L’Afrique doit développer l’investissement privé dans ses infrastructures, pour accélérer ses programmes de PPP, et pour trouver des solutions, car les États seuls ne pourront pas répondre à leurs besoins immenses en infrastructures. »

Cette réunion de présentation, qui ne visait pas des accords fermes, a servi de préparation à la table ronde des bailleurs de fonds, qui se déroulera les 17 et 18 novembre 2020 à Bruxelles, en présence notamment du président du Congo, Denis Sassou NGuesso.

En revanche, dans la capitale belge, des PPP (partenariats public-privé) pourraient être noués. « Le Gabon est engagé dans la diversification de son économie, mais nous ne pourrons y parvenir qu’en investissant suffisamment dans les infrastructures », a expliqué le ministre gabonais de l’Économie pour justifier sa présence à Paris.

« Nous voulons attirer le secteur privé, car c’est lui qui crée de la richesse en prenant des risques et en investissant. » En effet, la délégation a insisté sur le caractère crucial des PPP et leur attractivité : le modèle inclut, dès la conception des projets, un schéma de retour sur investissements.

Les observateurs ont noté des échanges nourris entre la BDEAC et la Chambre de commerce africaine en Scandinavie (ACCS). « Les discussions entamées devraient conduire très prochainement à un partenariat gagnant-gagnant entre la zone Cemac et les investisseurs scandinaves », informe la Banque.

Dans le premier panel, le ministre congolais de l’Économie, Gilbert Ondongo, a déroulé le rôle et la position stratégique de la BDEAC dans le processus de développement de la zone Cemac.

Son intervention dans le deuxième panel, organisé par le cabinet d’avocats CMS Francis Lefebvre, a porté sur les impacts des dettes souveraines sur le financement des infrastructures en Afrique Centrale, en situation post Covid-19.

La mutation profonde des économies

Un troisième panel a été organisé sous forme de webinaire avec le ministre de l’Économie et de la relance du Gabon, son homologue de la Centrafrique et le président de la Commission de la Cemac, Daniel Ona Ondo. Ces acteurs ont présenté la contribution de la BDEAC dans la mobilisation des financements des projets intégrateurs dans la zone Cemac.

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Par Marie-Anne Lubin

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