Pays en transition : L’aide inespérée de la BAD

Quelques points à améliorer
« La Banque se tient résolument aux côtés des États fragiles du continent. Les actionnaires ont accepté une hausse de 32% des ressources lors de la 15e reconstitution du FAD. Aujourd’hui, les pays du FAD reçoivent des ressources supérieures de 700 % par rapport aux montants de 2015 », fait observer Yéro Baldeh. Lequel est directeur du Bureau de coordination des États en transition à la BAD.
Si la BAD a bénéficié, notamment, de son expérience de terrain, il reste quelques facteurs défavorables, reconnaît-elle. IDEV cite les contextes économique, politique et sécuritaire difficiles, le manque de sélectivité, la modicité des allocations budgétaires face aux besoins immenses des pays.
Sans oublier le manque de volonté politique pour appliquer certaines réformes, le manque d’approche holistique et l’absence ou l’insuffisance de personnel dans les bureaux-pays (Soudan du Sud, Tchad et RD Congo).
En matière d’édification de l’État et de stabilité des institutions, les résultats sont tangibles mais en deçà des ambitions affichées. L’IDEV a formulé plusieurs recommandations, notamment la révision de la stratégie avec la prévention comme principe d’engagement.
Ainsi que la prise en compte de la migration et des déplacements forcés comme facteurs potentiels de fragilité. Les auteurs recommandent le renforcement de la présence de la Banque dans les pays en transition, ainsi que l’adaptation des instruments et modalités de financement du guichet du secteur privé aux réalités des PME et PMI.
KA