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L’Alliance pour l’entrepreneuriat est lancée

L’Alliance pour l’entrepreneuriat est lancée
  • Publiémars 22, 2022

Un groupe d’institutions africaines, européennes, multilatérales et bilatérales a inauguré, ce 22 mars 2022, l’Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique. Cette initiative a pour objectif de soutenir le secteur privé, l’entrepreneuriat et le développement des PME à travers le continent.

Par Faule Fax

Un engagement du Sommet de Paris, en mai 2021, prend enfin forme. Diverses institutions africaines et internationales créent une Alliance pour l’entrepreneuriat en Afrique. Ses promoteurs en sont convaincus, l’« Alliance permettra de mettre en commun et d’orienter les ressources techniques et financières de ses membres ». Ce, afin d’améliorer le climat des affaires en Afrique et de soutenir le développement et la réussite des PME, des entreprises détenues par des femmes et des jeunes entrepreneurs. Outre ses membres initiateurs, l’Alliance entend associer des banques de développement multilatérales et bilatérales, des bailleurs bilatéraux et des banques de développement nationales africaines.

Les membres fondateurs de l’Alliance sont les suivants : la BAD (Banque africaine de développement ; la BERD (Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) ; la BEI (Banque européenne d’investissement. Sans oublier l’Association des institutions européennes de financement du développement (EDFI) ; le Trésor français ; la Société financière internationale (SFI, Banque mondiale) ; et Proparco, la branche de l’AFD (Agence française de développement) dédiée au secteur privé.

« Cette initiative associe les ressources financières et techniques et la connaissance du terrain de partenaires africains et internationaux. Ensemble, nous pouvons assurer un avenir meilleur aux entreprises africaines. »

Grâce à une plateforme de coopération axée sur le secteur privé, l’Alliance soutiendra le lancement de nouvelles initiatives visant à élargir les options de financement en faveur des PME africaines, qui citent le manque d’accès au financement comme un obstacle majeur à leur croissance. Selon la Banque mondiale, les PME représentent près de 90 % des entreprises d’Afrique subsaharienne et 38 % du PIB régional. Avant la crise sanitaire, la SFI estimait à 331 milliards de dollars le déficit de financement des PME africaines.

Outre le financement de projets, l’Alliance soutiendra les réformes visant à améliorer le climat des affaires et des investissements en Afrique et à faciliter le développement d’initiatives du secteur privé dans des secteurs verts et numériques plus durables.

 

Des moteurs de croissance

Des institutions financières bancaires et non bancaires, d’autres organisations des secteurs public et privé (telles que des fondations, des organisations philanthropiques, des sociétés de capital-risque) et des prestataires de formation en matière de gestion d’entreprise et d’innovation (incubateurs, accélérateurs, universités) pourraient également rejoindre l’Alliance.

Selon le protocole signé le 22 mars, la SFI assurera le secrétariat de la structure et contribuera à la coordination de ses activités et à sa mise en œuvre, en partenariat avec le Trésor français.

« En Afrique, les petites entreprises et les entrepreneurs sont des moteurs de croissance inclusive, de stabilité économique et de résilience. Soutenir leur croissance est essentiel pour créer des emplois et aider l’Afrique à se remettre de l’impact de la pandémie », justifie Makhtar Diop, directeur général de la SFI. « L’Alliance pour l’entreprenariat en Afrique a été créée pour cela. »

Le directeur général de la SFI, Makhtar Diop, se félicite sur Twitter de la constitution de l’Alliance

 

Solomon Quaynor est vice-président de la BAD, en charge des questions relatives au secteur privé, à l’infrastructure et l’industrialisation. « Les micro, petites et moyennes entreprises sont essentielles à la prospérité de l’Afrique ; elles représentent 90 % de toutes les entreprises et génèrent plus de la moitié des emplois », rappelle-t-il. « Nous voulons faire en sorte que les entrepreneurs africains aient les moyens de prospérer et puissent jouer un rôle important dans la résolution des défis liés au développement. »

Mobiliser davantage d’investissements

De son côté, Odile Renaud Basso, présidente de la BERD, s’est engagée à apporter une aide financière et technique aux petites entreprises dans les pays d’Afrique du Nord où elle investit : l’Égypte, le Maroc, la Tunisie et bientôt l’Algérie. « Nous offrons une vaste gamme d’outils financiers et de services de conseil en faveur des PME. En unissant nos forces à celles de nos partenaires de l’Alliance, nous pouvons avoir un plus grand impact sur la croissance économique de ces pays. »

« Cette initiative associe les ressources financières et techniques et la connaissance du terrain de partenaires africains et internationaux. Ensemble, nous pouvons assurer un avenir meilleur aux entreprises africaines », s’est également félicité Ambroise Fayolle, vice-président de la BEI. Rejoint par Søren Peter Andreasen, directeur général de l’EDFI qui considère que cette nouvelle alliance « peut contribuer à mobiliser encore plus d’investissements en faveur du développement inclusif du secteur privé africain ».

De son côté, le Trésor français « restera engagé » dans la phase de mise en œuvre pour intervenir sur le terrain, mobiliser des financements supplémentaires et promouvoir les projets tangibles et à forte valeur ajoutée portés par les membres initiateurs de l’Alliance, a expliqué le directeur général de l’institution, Emmanuel Moulin. Lequel veut « produire des résultats concrets pour les PME africaines grâce à des produits financiers innovants ».

 

@PauleFax

Écrit par
Paule Fax

2 Commentaires

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